J’ai testé la piste de BMX du vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines

Pendant l’heure à venir, il va nous falloir nous tenir debout sur les pédales et renoncer au confort de la selle (un confort qui de toutes façons se serait révélé précaire vu le caractère accidenté du parcours). Après quelques allers et retours, place à la piste de pump track, une ligne droite – bosselée comme il se doit – pour s’initier à la technique du BMX. Le but : épouser au mieux les reliefs en se dressant sur ses jambes à la montée et en les fléchissant à la descente, le tout sans tourner les pédales et en les gardant bien à l’horizontale. Un réflexe qui, passé un certain âge, semble être plus difficile à gommer. En revanche, qu’on ait 43 ans ou bien 8, le plaisir est le même et les sourires apparaissent très vite sous les casques.

Il est temps ensuite de se mesurer à la piste, la vraie. Nous allons repérer avec Charlie chacune des quatre lignes droites avant de nous hisser sur la rampe à 4 mètres de haut (une autre culmine à plus de 8 mètres), piste d’envol pour effectuer la totalité du circuit. Toutefois, pour éviter de décoller de manière incontrôlée dès la première bosse, Charlie nous passe la consigne de bien serrer le frein de notre vélo dans la descente. Ce sera la seule et unique fois.

En une heure, les joues ont eu le temps de prendre des couleurs. Le sourire, lui, n’a pas cessé de flirter avec les oreilles. Le baptême prend fin et laisse place à une furieuse envie de revenir. Ça doit être cela qu’on appelle la bosse du BMX.