Surréalisme

Cent ans après la parution du Manifeste d’André Breton, l’exposition Surréalisme présentée au Centre Pompidou jusqu’au 13 janvier 2025 nous offre une plongée inédite au cœur de l’effervescence créative du mouvement d’avant-garde né peu de temps après la Première Guerre mondiale.

Les œuvres les plus symboliques du Surréalisme

Découpée en quatorze chapitres chronologiques et thématiques évoquant autant la figure de Lewis Carroll que celle du marquis de Sade, l’exposition présente les œuvres symboliques du mouvement parmi lesquelles on retrouve Le Grand Masturbateur de Salvador Dalí , Les Valeurs personnelles de René Magritte,Le Cerveau de l’enfant et Le Chant d’amour de Giorgio de Chirico, La Grande Forêt de Max Ernst, Chien aboyant à la lune de Joan Miró et bien d’autres.

Ces œuvres prêtées par les plus grandes collections privées et publiques internationales côtoient celles des surréalistes femmes, de Leonora Carrington à Remedios Varo, Ithell Colquhoun, Dora Maar ou encore Dorothea Tanning. Des artistes internationaux qui ont rejoint le mouvement, sont également représentés comme le japonais Tatsuo Ikeda, l’américaine Helen Lundeberg, le danois Wilhelm Freddie et le mexicain Rufino Tamayo.

L’exposition associe autour du manuscrit original du manifeste, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France et exposé dans un « tambour » central, peintures, dessins, films, photographies, documents littéraires et les principes poétiques qui structurent l’imaginaire du surréalisme (l'artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt…).

Loin de nous proposer une exposition conventionnelle, le centre Pompidou nous fait entrer dans l’antre des rêves et des cauchemars des plus grands artistes du 20e siècle, des univers fantasques et hypnotiques auxquels il est difficile de résister.

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